
Chaque jour un peu plus je me noie dans des fantasmes. Tu me plonges dans cet état pathétique, peut-être comique, où la léthargie de mon esprit laisse le champ libre à mes envies. Alors j'ai l'air d'un con, là comme ça, pendu à tes lèvres, buvant tes paroles. Elles sont comme une source d'eau après des jours d'errance dans le désert de ma solitude. Mais je ne m'arrête pas là, je suis le moindre de tes gestes, infinie douceur flirtant avec la rudesse des airs que tu te donnes. Belle mais farouche, sauvage mais délicate.
Alors je danse avec ces chimères qui me hantent. Une irréalité, mon irréalité... dans laquelle tu serais l'unique source de mes ré-jouissances.
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